Ouvrage
POITRAS D, LACHAPELLE M, ROY MP, GAGNE D
Québec : Institut national de santé publique du Québec, 2022, 72 p.
Thématique(s) : Vie affective et sexuelle
La violence dans les relations amoureuses des jeunes est un phénomène préoccupant qui entraine de multiples conséquences sur la santé et le bien-être des personnes qui en sont victimes. Se manifestant aussi en ligne, cette violence est un phénomène de plus en plus documenté qui nécessite des interventions dès le début de l’adolescence afin d’éviter l’escalade et la cristallisation de comportements violents en contexte de relation amoureuse.
C’est dans cette perspective que la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux a confié le mandat à l’Institut national de santé publique du Québec de recenser les meilleures pratiques de prévention de la cyberviolence dans les relations amoureuses des jeunes. Cette revue narrative vise à décrire les effets des programmes de prévention recensés. Elle permettra de mieux orienter le développement et l’implantation de mesures préventives afin d’agir en amont de ce phénomène.
Sept études évaluant l’efficacité de six différents programmes de prévention ont été retenues. Aucun des programmes recensés n’a pour objectif de prévenir uniquement la cyberviolence dans les relations amoureuses des jeunes. Leurs objectifs principaux sont de prévenir, soit :
Leurs modalités, comme le nombre de sessions et leur durée, varient. Leurs activités, également diversifiées, ciblent principalement l’acquisition de connaissances et/ou le développement d’habiletés chez les jeunes.
Seulement deux études évaluant deux programmes différents ont mesuré un effet sur la cyberviolence perpétrée dans les relations amoureuses des jeunes. Les études évaluant les effets des programmes Brief ITP (Incremental Theory of Personality) et Real Talk concluent à une diminution de la cyberviolence perpétrée par les jeunes à la suite de leur participation aux programmes. Aucun des programmes examinés n’a d’effet sur la cyberviolence subie.
Quatre pistes d’action sont proposées afin d’améliorer les pratiques et les programmes de prévention :
(Résumé de l'éditeur)
Réduction des risques | Internet | Facteur de risque | Mal-être | Risque psychosocial | Adolescent | Jeune adulte | Préadolescent | Sexualité | Relation affective | Comportement social | Violence | Réseau social | Vie sociale | Efficacité | Prévention | Vie affective | Cyberharcèlement
www.inspq.qc.ca/publications/3226